Ulcay & Max l'équipe du "BAR BASQUE"

- Salut les mecs ! Vous venez de Lyon comme beaucoup de commerçant de ce quartier, (hasard total) ! Qu'est ce que vous trouvez ici qu'il n'y a pas ailleurs ?

• Cette camaraderie, la déconne avec les copains, les voisins, on a l’impression d’être à l’école, "un pensionnat de tordus", on se marre. On est pas d’ici, et pourtant on est arrivé chez des potes…

- Parlez moi de votre parcours. 

• On a prit un avion de Lyon, ensuite une voiture et voila, on est arrivé à Biarritz. 
• Au départ, on était un groupe de copains qui souhaitaient quitter la ville pour l’océan.
• On a pas réfléchit, on l'a dit et on l’a fait…. on ne regrette vraiment pas…..

- Parlez moi du bar Basque !

• On sert de l’alcool et des tapas. C'est un lieu festif.
• Les soirs de Derby, c'est du grand n'importe quoi, l'ambiance est folle "Lyonnais contre Stephanois, (le mélange explosif) et ça se passe bien. C'est top ces soirs là.
• Dis toi bien que 8 mois avant de savoir que le bar était a vendre, on est venu ici en vacance. On était tous déjà amoureux du coin. On rêvait souvent ensemble : "Et si on pouvait reprendre cette affaire un jour !" Sans savoir qu’il serait a vendre 8 mois après. Et puis on a eu l’opportunité, on l'a saisit direct : "Réaliser nos rêves de copains, c’était magique."
• Sérieux quand on y pense, on est tous arrivé célibataire et moins d'un an plus tard, on s'est tous marié et nous voilà papa maintenant…. c’est pas mal comme vie non ? 

- Ulcay, Max, essayez de nous faire comprendre ce qu'est le quartier du Port vieux selon vous !

• On a cette chance de bien s’entendre, c’est hallucinant mais, on s’entend tous super bien !!!
• Il y a une  grosse solidarité, une entraide naturelle. Si un resto manque d’un truc, le voisin le dépanne. Franchement, j’ai jamais vu ça ailleurs. On est quand même un sacré groupe de potes au Port vieux et souvent on fait la tourné des bar entre nous.

 - Qu’est ce qu’on devrait developper au Port vieux ?

• HooOO il y en a tellement à faire.
• Si tu regardes juste à notre échelle ; le bâtiment du bar basque est classé. La façade et la terrasse marquent le quartier et l’histoire ! Tu te rend compte que les seuls arbres du port vieux sont chez nous, sur la terrasse, on devrait en avoir partout des arbres.
• On se rend compte que c’est délaisser par la mairie. tu te rends compte, le quartier est nettoyé chaque jours par les commerçants !
• C’est dommage, on a un quartier populaire et si beau, comment ce fait-il qu'il soit oublier comme ça ?
• Apparemment il y a longtemps le Port vieux était animé, il y a un manque de communication. L’association reprend, c’est génial parce qu'il va enfin se produire des choses intéressantes. On est capable de faire un très beau truc, parce qu’on fait parti des chanceux d’être ici.
• En général les gens qui viennent passer leurs soirées dans le quartier, reviennent toujours dans le quartier.
• Il y a quelque chose de plus ici, c’est indescriptible. Peut-Être qu’on vend de l’humain, on se donne, on se rapproche "comme entre copains" rempli de simplicité. on est pas des machines, on est une famille.

Sigillum consilii de Beiarriz. Notre barque guidée par une brillante étoile et poussée par une brise favorable sur un incomparable océan, vogue vers un avenir toujours plus prospère. Aura, sidus mare adjuvant me. Pour nous les vents, les astres et la mer.  

Photos : Cécilia Thibier Photographie. Montage et vidéos : Panamah Mariposa. Interview : Nemo Rhunensky. 

BERANGERE & JULIE l'equipe de la "HUMADE"

Les petites soeurs flambées du quartier se sont dévoilées pour le Port vieux. Complices et festives, champagne et rosé pour une interview dejantée. La Humade comme on la connait. Reportage folie, on balance ! 

- Holà Berangére ! Tu es la "boss" de la humade. Peux-tu nous raconter ton parcours ?

• Ca va faire deux ans en mars que j’ai repris la Humade et 10 ans que je vie à Biarritz. J’ai d'abord travaillé dans le quartier au Carritz chez Pascal Ondarts. Lorsque j’ai pris le Bar / Restaurant la Humade, Julie ma soeurette est venue m’aider.

- Julie & Bérangère, que pensez vous du Port vieux ?  

• On l'aime, mais on aimerait faire plus de choses ici. Le port vieux a été délaissé ces dernieres années ! Comme on s’entends tous bien dans ce quartier et que c’est un lieu agréable pour travailler, il faut l'animer. Ma soeur et moi, prenons ce manque pour une injustice, tout est centré au halles : Travaux urbains, plublicités, bref on se sent oublié. On le vit vraiment comme une injustice. 

- Julie, ne crois-tu pas que ce quartier est possèdant, il rend les gens un peu bizarre ? 

• C’est sur qu’ on est à part. A Biarritz, Il y a les torchons et les serviettes. NOUS, on est les torchons. Non, je crois qu’on a jamais été normaux, donc on ne pouvait que venir ici.

- Bérangère ta soeur a une forte personnalité ! Racontes moi la Humade Julie !

• J' peux pas j'ai rosé ! Non je rigole.. Je peux tout faire avec du rosé !
• La Humade c’est un endroit libre, un truc comme à la maison. On boit du champagne parce que j’adore le champagne et du rosé ! Ce lieu à toujours plu a ma soeur, alors quand elle l'a reprit, je l'ai aidé.
• Ca fait deux ans qu’on est là. Je connais plus de monde qu’elle, j’ai une gueule ( comme ça ! ) et un coeur encore plus gros ! J’aime tout le monde et comme je dis toujours : " si ils se foutent de ma gueule c’est qu’ils m’aiment aussi ces vieux porcs !"
• Ici on sert tout a l’espagnole ! Olé ! chiperont, entrecôte, croque monsieur, jambon truffe, croquette maison, même les espagnol disent qu’elles sont meilleures que chez eux. 

- Berangére, qu'aimerais-tu qu'il y est comme animation au Port vieux ?

• Il faut que çe soit animé. Créer des événements, que tout le monde soit concerné. Il faut installer les rues pietonnes ou semies pietonnes dans TOUT le quartier, parce que le port vieux c’est aussi la rue Gaston Larre. Les gens doivent sentir ce qu’on est vraiment : Qu’on rigole ensemble. Il faut aussi des animations pour les enfants, comme faire les cloches de Pâques.

1. ( Julie )          - Et qui est ce qui fait la cloche, moi ?
2. ( Berangere ) - J’ai pas dit de faire la poche…
3. ( Julie )          - Je suis capable de tout faire de toute façon !

• Plus serieusement, à l’époque de Pascal Ondatras, les autorisations étaient là, avec lui on avait droit a beaucoup de chose, depuis qu’il est parti, on a plus droit a rien….. Pascal revient…… !!!!! 

Sigillum consilii de Beiarriz. Notre barque guidée par une brillante étoile et poussée par une brise favorable sur un incomparable océan, vogue vers un avenir toujours plus prospère. Aura, sidus mare adjuvant me. Pour nous les vents, les astres et la mer.  

Photos : Cécilia Thibier Photographie. Montage et vidéos : Panamah Mariposa. Interview : Nemo Rhunensky. Boite de prod : MAD'âme Productions

ARNAUD & l'equipe de la " MARINE "

Un rire communicateur, une personnalité baroudeuse, passionnée et pudique. Arnaud se dévoile, nous raconte son amour pour la musique et ses voyages. Histoire de la " Marine" en une interview. C'est parti.

- Salut Arnaud, comment aimerais-tu que l'on te présente ?

• C’est ta question ça ? Je sais pas, heu….. je suis natif du pays, j’ai grandi ici et ensuite j’ai pas mal voyagé. En Irlande je bossais dans un coffee shop. A Bruxel j’ai été dans une école de musique et à Barcelone aussi. Ensuite j’ai pris un sac à dos et j’ai tracé au Canada, en Australie, en Nouvelle Zélande, Hong-kong, Maroc, etc, partout où je pouvais aller j’y ai été. J’adore la musicalité des langues, la musique en général. Le jazz, le blues, j’ai pas de limite en ce qui concerne la musique. Voilà, il y a deux ans, j’ai décidé de me poser et de reprendre le bar "la marine." 

- Parles m’en justement, raconte moi l’histoire de ton bar restaurant et hôtel "La marine".

• En 1950, la Marine, c' était le bar de mes grand parents, c'est d'ailleur le portrait de mon grand père notre logo. Il était marin ici. En 1980 quand ma soeur est née, ma famille à arrêté le bar et pris l’hôtel "la Marine." J’essaye de perpétué ce qu'ils ont crées. Je suis attaché aux lieux, bouger sur les traces de ma famille c'est important pour moi. Ici on a une carte simple, sans prétention mais de qualité avec des produits frais. Viande ou poisson. C’est une petite brasserie de type « bistro ».  

- D'où t'es venue cette passion pour le Jazz ?

• Je ne sais pas d’où me vient cette accroche pour la musique, j’ai toujours aimé la guitare. De fil en aiguille je suis tombé amoureux du jazz et du blues surtout ! Le soir, je fais venir des petits groupes, parfois les clients prennent possession d'un instrument et jouent avec les musicos. C'est ça que j'aime, les rencontres et les personnalités.

 - Qu'aimerais-tu qu'il se passe au port vieux ?

• J'aimerais qu’on retrouve un esprit de quartier comme a l’époque. Tu sais, il y avait une atmosphère typique, festive et familiale, tout le monde travaillait en s’amusant. On a relancé l’association du Port vieux, c’est déjà une bonne chose, il y a une nouvelle effervescence, un nouveau départ.
• Si c’est possible, je verrais un petit festival de rue avec de la musique et des groupes. Le Port vieux s’y prête. Pour cela, il faudrait que le quartier soit piéton, qu’on arrive a se promener en toute sécurité. Biarritz, avait un club de jazz il y a quelques années en arrière, je verrais bien cet esprit installé dans nos rues, le temps d’un festival.
• Aujourd’hui, ce que tu fais avec ces petits reportages, prouve que l’on existe. Il faut qu’on soit entendu. On a besoin de soutien, on ne peut pas arriver a tout faire seul, il nous manque des financements. 
• Les choses changent, on est soudé les uns aux autres. C’est rassurant. 
• Je vais te raconter quelque chose, c’est mon grand père qui a créer les premières fêtes du quartier. Il y avait vachement d’animations, des magiciens, et beaucoup de monde. Tu sais, c’est génial de voir tout ça quand t’es mome, ça laisse des souvenirs incroyables et un attachement aux lieux. Si je suis revenu dans le quartier c’est pas pour rien, j'ai adoré grandir ici. Aujourd'hui, nous possedons tous l’étincelle, on va rallumer le Port vieux, je le sais. 

Sigillum consilii de Beiarriz. Notre barque guidée par une brillante étoile et poussée par une brise favorable sur un incomparable océan, vogue vers un avenir toujours plus prospère. Aura, sidus mare adjuvant me. Pour nous les vents, les astres et la mer.  

Photos : Cécilia Thibier Photographie. Montage et vidéos : Panamah Mariposa. Interview : Nemo Rhunensky. Boite de productions : MAD'âme productions.