ARNAUD & l'equipe de la " MARINE "

Un rire communicateur, une personnalité baroudeuse, passionnée et pudique. Arnaud se dévoile, nous raconte son amour pour la musique et ses voyages. Histoire de la " Marine" en une interview. C'est parti.

- Salut Arnaud, comment aimerais-tu que l'on te présente ?

• C’est ta question ça ? Je sais pas, heu….. je suis natif du pays, j’ai grandi ici et ensuite j’ai pas mal voyagé. En Irlande je bossais dans un coffee shop. A Bruxel j’ai été dans une école de musique et à Barcelone aussi. Ensuite j’ai pris un sac à dos et j’ai tracé au Canada, en Australie, en Nouvelle Zélande, Hong-kong, Maroc, etc, partout où je pouvais aller j’y ai été. J’adore la musicalité des langues, la musique en général. Le jazz, le blues, j’ai pas de limite en ce qui concerne la musique. Voilà, il y a deux ans, j’ai décidé de me poser et de reprendre le bar "la marine." 

- Parles m’en justement, raconte moi l’histoire de ton bar restaurant et hôtel "La marine".

• En 1950, la Marine, c' était le bar de mes grand parents, c'est d'ailleur le portrait de mon grand père notre logo. Il était marin ici. En 1980 quand ma soeur est née, ma famille à arrêté le bar et pris l’hôtel "la Marine." J’essaye de perpétué ce qu'ils ont crées. Je suis attaché aux lieux, bouger sur les traces de ma famille c'est important pour moi. Ici on a une carte simple, sans prétention mais de qualité avec des produits frais. Viande ou poisson. C’est une petite brasserie de type « bistro ».  

- D'où t'es venue cette passion pour le Jazz ?

• Je ne sais pas d’où me vient cette accroche pour la musique, j’ai toujours aimé la guitare. De fil en aiguille je suis tombé amoureux du jazz et du blues surtout ! Le soir, je fais venir des petits groupes, parfois les clients prennent possession d'un instrument et jouent avec les musicos. C'est ça que j'aime, les rencontres et les personnalités.

 - Qu'aimerais-tu qu'il se passe au port vieux ?

• J'aimerais qu’on retrouve un esprit de quartier comme a l’époque. Tu sais, il y avait une atmosphère typique, festive et familiale, tout le monde travaillait en s’amusant. On a relancé l’association du Port vieux, c’est déjà une bonne chose, il y a une nouvelle effervescence, un nouveau départ.
• Si c’est possible, je verrais un petit festival de rue avec de la musique et des groupes. Le Port vieux s’y prête. Pour cela, il faudrait que le quartier soit piéton, qu’on arrive a se promener en toute sécurité. Biarritz, avait un club de jazz il y a quelques années en arrière, je verrais bien cet esprit installé dans nos rues, le temps d’un festival.
• Aujourd’hui, ce que tu fais avec ces petits reportages, prouve que l’on existe. Il faut qu’on soit entendu. On a besoin de soutien, on ne peut pas arriver a tout faire seul, il nous manque des financements. 
• Les choses changent, on est soudé les uns aux autres. C’est rassurant. 
• Je vais te raconter quelque chose, c’est mon grand père qui a créer les premières fêtes du quartier. Il y avait vachement d’animations, des magiciens, et beaucoup de monde. Tu sais, c’est génial de voir tout ça quand t’es mome, ça laisse des souvenirs incroyables et un attachement aux lieux. Si je suis revenu dans le quartier c’est pas pour rien, j'ai adoré grandir ici. Aujourd'hui, nous possedons tous l’étincelle, on va rallumer le Port vieux, je le sais. 

Sigillum consilii de Beiarriz. Notre barque guidée par une brillante étoile et poussée par une brise favorable sur un incomparable océan, vogue vers un avenir toujours plus prospère. Aura, sidus mare adjuvant me. Pour nous les vents, les astres et la mer.  

Photos : Cécilia Thibier Photographie. Montage et vidéos : Panamah Mariposa. Interview : Nemo Rhunensky. Boite de productions : MAD'âme productions.